top of page
  • Photo du rédacteurJoris

matz

Dernière mise à jour : 31 mars 2020

Trouver un nom pour son entreprise, sa marque, choisir un logo… ce sont des étapes qui, l’air de rien, sont importantes pour un entrepreneur. Je l’ai ressenti lorsqu’il s’est agi de nommer mon entreprise de coaching car finalement, le produit c’est moi ! Quel nom, quelle identité graphique pour me représenter, m’exprimer, me rendre visible et attractif, me résumer, me simplifier… ? Le choix m’a longtemps paralysé : peur de ne pas plaire, peur de me tromper, peur de me fourvoyer, peur de me trahir en quelque sorte. Mais in fine, c’est la peur de renoncer qui m’a mis en mouvement : j’ai lu au travers d’elle mon envie d’avancer, d’accomplir, de me réaliser. Et c’est alors que j’ai choisi (avec l’aide de mes proches que je remercie encore) :

logo matz coaching formation

La réaction première dans mon entourage a été un questionnement : pourquoi matz ? Dans les premiers temps, j’avais décidé de ne pas y répondre, de garder mon intuition intacte sans la dévoiler, sans chercher à la rationaliser, peut-être par peur d’un certain désenchantement de l’instant. Mais comme vous pourriez l’expérimenter en coaching, le questionnement est puissant et inarrêtable : même si mon esprit refusait de répondre à cette question, celle-ci a lentement cheminé à travers moi… jusqu’à faire émerger toutes les réponses, qu’elles soient rationnelles, émotionnelles ou légèrement tirées par les cheveux. C’est alors qu’a émergé le sens de mon choix. En voici quelques éléments qui pourront sans doute vous faire toucher du doigt mon style, mon identité et les principales valeurs que je souhaite exprimer au travers de ma pratique du coaching.


Mettre de soi

Depuis le début de ma formation à l’Université de Cergy-Pontoise, il m’a souvent été répété qu’un coach doit savoir « mettre de lui » au sein de la relation avec son coaché, qu’il est lui-même entier, principal outil pour accompagner une autre personne à changer. Cela résonne d’autant plus depuis que je pratique, et notamment à distance en cette période de confinement. Mettre de moi, donc. Mais quoi ? Spontanément, c’est mon prénom qui me vient à l’esprit : Joris. Aucun nom ne me convainc, ni autour de mon premier prénom, ni autour des deux autres officiels, Wladislaw et Sylvain. J’ai donc choisi d’utiliser quelque chose de non connu, un élément plus intime… le prénom qui aurait pu être le mien, celui avec lequel mes parents ont longuement hésité et qui, depuis l’enfance, m’attire et m’intrigue : Mathis. Equivalent flamand du prénom Matthieu (tout comme Joris qui provient de cette même région d’Europe), ce prénom évoque le « don de Dieu ». Même si Dieu ne m’inspire rien personnellement, l’idée de spiritualité en revanche, les valeurs d’ouverture et de tolérance que je peux mettre derrière elle, ainsi que l’idée que l’humain porte en lui un don hérité d’une figure spirituelle, me touchent et me parlent.


matz peinture matisse fauvisme coaching

Le prénom Mathis, à mon oreille, n’est pas sans rappeler un célèbre peintre, figure emblématique du fauvisme. Ce courant qui simplifie la réalité, augmente son intensité, suscite l’interprétation… comment ne pas faire le parallèle avec le coaching ? Celui que je pratique a pour intention de travailler autour de l’intensité des émotions, d’outils d’interprétation et de simplification de la réalité pour aider à prendre du recul, retrouver de la lisibilité, de la clairvoyance, afin de faire ses propres choix, en toute sérénité. A l’image des spécificités du fauvisme, le logo que j’ai choisi se veut simple (un trait, pour tout élément graphique) et sujet à de multiples interprétations (que je ne prétends pas contrer au travers de cet article : mes raisons ne sont que mon interprétation… libre à vous de construire les vôtres propres, elles seront tout aussi réelles).


Nuance

Mathis me rappelle inlassablement un mot familier : « matiz ». Ce mot signifie nuance en espagnol… c’est alors que m’est apparue l’évidence de ce nom, ou plutôt de la phonétique choisie. La nuance est un concept dans lequel je crois profondément dans un dispositif de coaching. Amener de la nuance dans une situation décrite, dans un problème rapporté, dans un objectif défini… cela permet, j’en suis convaincu, d’obtenir une juste puissance dans sa volonté de changement et dans sa capacité à le réaliser durablement. Un peu paradoxalement peut-être, la nuance m’apparaît bien plus puissante que la force, l’injonction parfois à se glisser dans la peau d’une figure charismatique inatteignable pour un jeune dirigeant d’entreprise. Je crois en la nuance pour viser juste, toucher au bon endroit au bon moment, actionner le levier de changement (parmi la palette à notre disposition) qui permettra de changer durablement, sans avoir le sentiment de s’être perdu en chemin.

matz nuance orange logo

Mon offre ne sera alors pas impressionnante, je ne promettrai jamais de révolution heureuse, mais plutôt un accompagnement sur-mesure, tout en nuance, le plus proche possible de vous, dans toute votre individualité, pour vous aider à faire ce premier pas vers le changement désiré. Les services que vous retrouverez sur ce site ne seront ni figés ni éprouvés : seulement des exemples… tout mon accompagnement démarrant systématiquement par une rencontre pour vous proposer un dispositif sur-mesure et co-construit, jusque dans ses moindres détails.

Cette nuance, je l’ai souhaitée subtile dans le choix des couleurs du logo (c’est en tout cas ce que mon œil de daltonien peut percevoir de la réalité) : un noir pas totalement noir, un orange qui fait de l’œil au jaune et au marron, un blanc-gris ni vraiment blanc ni vraiment gris… Malgré ces nuances, j’ai souhaité opter pour un ensemble de couleurs tranchées car, je le répète, le coaching amène de la lisibilité et est un outil de changement qui me semble puissant (c’est pour le moins l’une de mes croyances, une conviction « tranchée »).


matz madrid

L’existence cachée de la langue espagnole dans ce nom (matiz) m’est enfin apparue tout à fait éloquente. Cette langue que j’affectionne particulièrement depuis 20 ans n’est pas sans me rappeler un moment fort de ma ligne de vie (une année d’études à Madrid en 2007) : ma première immersion dans une autre culture, l’adoption heureuse des codes culturels de ce pays, l’émerveillement quotidien devant l’effet produit par les rencontres et les découvertes, la prise de conscience à la fois brutale et grisante que plusieurs visions du monde coexistent et peuvent s’enrichir mutuellement. C’est de la mise en commun de deux visions du monde, d’une rencontre entre deux humains (leurs identités, leurs cultures, leurs histoires), qu’émerge selon moi la magie du coaching.


Où est donc passé le « i » ?

Revenons-en au sujet, je m’égare… Comment suis-je passé de Mathis, puis matiz… à matz ? Qu’ai-je bien pu faire du i ? Ce « i » m’inspire spontanément l’introversion (ma préférence naturelle pour recharger mon énergie au sens de l’outil MBTI), l’intériorité et la richesse de ce monde intérieur en chacun de nous. En coaching, j’utilise ce qui vient et ce qui est, dans l’instant, « l’ici et maintenant ». Certes, j’accueille ce qui vient de l’extérieur, mais au prisme de notre intériorité (nos pensées, nos émotions, nos sensations corporelles) : c’est elle qui nous fournit ce matériau brut que nous allons étudier, observer, analyser et que vous allez pouvoir décider de changer… ou non !


matz new-zealand intériorité

Ce « i » est donc resté à l’intérieur de moi, pour ne plus laisser apparaître que les quatre lettres restantes : matz. Quelles que soient les pensées qui me traversent en rédigeant cela, quelles que soient les réactions qui vous animent en le lisant (quelles sont-elles ?), j’ai finalement décidé de faire ce choix de nom tel qu’il est. Car, comme ce que je cherche à apporter à mes clients en coaching, il s’agit là d’atteindre l’autonomie, cette liberté pleine et surtout consciente de choisir : changer, ne pas changer (tout de suite), choisir ce que je montre au monde (quatre lettres ? cinq lettres ? un raisonnement rationnel ? une explication douteuse ? tout ou partie de mes motivations ?), partir de tel ou tel côté, accélérer ou ralentir, continuer à écrire, s’arrêter là sur une simple suspension…

bottom of page